Lycee Pontarcher

Petites Fugues : rencontre littéraire au CDI


[Article écrit par des élèves de TBPR2]

Le vendredi 25 novembre 2016, nous avons reçu la visite de Lionel Salaün, auteur du roman Le Retour de Jim Lamar que nous avons lu.

Nous l’avons accueilli en lui présentant nos travaux d’écriture en lien avec son roman : quatre lettres imaginaires de Billy à Jim, les héros du roman, écrites par Cyrielle, Maddy, Marie et Anthony.

Lionel Salaün a mis en tout un an et demi à écrie ce livre, sans plan, sans savoir comment son histoire allait se terminer. Son goût de l’écriture luit vient de son goût de la lecture, découverte très jeune, avec L’Odysée d’Homère. Issu d’une famille très nombreuse n’ayant pas les moyens de voyager, Lionel Salaün s’est évadé dans la lecture, puis dans l’écriture de ses livres. Il a envoyé son premier manuscrit à 20 ans, mais n’a été publié que 30 ans plus tard, après avoir écrit de nombreux ouvrages restés non édités.

Une soif de connaissance et une passion pour les États-Unis

Anti-scolaire, Lionel Salaün a quitté l’école tôt. Mais il avait soif de connaissance et était avide de culture américaine : il a donc pris son envol tout seul, en se documentant (dictionnaire, livres, internet…). Cet auteur est passionné par la nature et l’Histoire : en particulier celle des guerres (Algérie, Indochine…). C’est par la découverte du Blues qu’il s’est découvert une passion pour les États-Unis. Ses auteurs américains préférés sont Jack London, Faulkner, Steinbeck.

« Travaillez, travaillez, travaillez ! »

Pour devenir écrivain, il ne lui a pas été nécessaire de faire de grandes études, mais il a été question de « travailler, travailler, travailler » ! Si nous voulons écrire, il nous donne comme conseil de lire beaucoup et de se lancer sans se poser de question, en laissant venir les émotions brutes. Le style viendra par la suite. Lui, il écrit de longues phrases pour la musicalité : cela doit sonner comme « un petit concerto ».

Cela a été pour nous un honneur de le recevoir : cet échange nous a permis d’enlever nos doutes sur nos hypothèses de lecture et de nous donner des réponses à nos questions. Nous avons fini cette rencontre par un verre de l’amitié autour duquel nous avons évoqué son futur roman. Celui-ci se passera dans les années 70, dans l’État du Mississipi et parlera de la ségrégation raciale. Nous avons fini cette matinée par la signature de dédicaces et d’autographes.

Ce fut une belle rencontre et une belle leçon de vie !

Léa Tisserand, Charline Debief, Franck Di Rosa