Lycee Pontarcher

De futurs mangakas au lycée 


Une équipe de choc s’est formée au lycée parmi les élèves fans de manga : Gwenn, Pierre, Jérémy et Charles, 4 élèves de Terminale CAP Commercialisation et Service en Hôtellerie Café et Restaurant, se sont lancés dans un projet commun de création de manga !

 

L’idée inaugurale est venue de Pierre, dont l’espoir est de devenir mangaka, idée qu’il a soumise à Gwenn, dont les talents de dessinatrice sont bien connus au CDI. Dans un premier temps, le duo a commencé par réfléchir aux personnages, à partir d’esquisses et de recherches sur les apparences et sur les noms.

Vers le mois d’avril, Jérémy est venu se greffer sur le projet et a travaillé le scénario en peaufinant l’histoire ébauchée par Gwenn et Pierre. Enfin, Charles a rejoint l’équipe, enthousiasmé par l’aventure : « C’est cool, c’est une bonne idée ! ».

Une équipe de 4 passionnés

L’équipe s’est ainsi formée, se retrouvant souvent au CDI avec Jérémy comme scénariste principal, recherchant cohérence et équilibre dans l’histoire et s’occupant également du design de quelques personnages. Les deux dessinateurs se répartissent les tâches : A Gwenn les personnages d’animaux et les dimensions humoristiques et à Pierre les personnages humains et les dimensions plus sérieuses (confection des bulles, incrustation des dialogues écrits en équipe au fil de la production…). Enfin Charles joue le rôle de relecteur-correcteur de ce manga intitulé Devil Blade.

Jérémy précise « ce manga mêle beaucoup d’actions et quelques scènes humoristiques, parfois un peu gore, mais sans vulgarité ».  « Chaque personnage correspond à l’un d’entre nous » rajoute Pierre, qui est incarné par Kasuma, personnage plutôt sérieux et très franc. Jérémy est représenté par Tenju, meilleur ami de Kasuma, plus effacé et décontracté. Gwenn se divise en deux incarnations (Kioshy et Shiro) et Charles apparaîtra plus tard dans le récit, en apportant aide et soutien dans les aventures et combats des héros.

Cinq espèces seront présentes dans ce récit : humains, anges, démons, animalia ou furies et métamorphes (de type loup garou ou kitsune, renard japonais…). Certaines seront dotées d’armes prenant l’apparence de bijoux (mugetsu, overlod, kitetsu…).

Au stade de l’avancement du projet, le travail se réalise sur une base papier, enrichi de recherches sur internet, et s’inspire des univers de One Piece, Demon Slayer ou Fairy Tail.

Un univers « manga » bien ancré dans leurs existences

Ces quatre jeunes sont évidemment nourris de manga depuis le premier âge « On regarde plus d’animes qu’on ne lit de manga, mais on lit aussi des scans sur internet quand on a le temps ». Jéremy précise « J’ai grandi avec Goldorak, Capitaine Flamme et Cobra, des anciens animés japonais qu’on regardait dans ma famille ». Charles aussi a découvert Alabator et Bakugan avec son père.

« Dragon Ball, c’est ce qui m’a bercé » renchérit Pierre, « j’ai grandi avec ; toute mon enfance et encore aujourd’hui, j’ai grandi pendant que les personnages ne cessaient d’évoluer et de s’améliorer ».

Gwenn, quant à elle, a découvert le dessin et le style manga vers 8 ans, avec sa sœur, lorsqu’elle furent placées en foyer : « c’était un moyen pour moi de me réfugier dans une bulle, de ne pas faire de bêtise et de me protéger de ce monde de m… ».

Ce projet va prendre corps : « quand on veut réaliser son rêve, on le peut » selon Pierre, en commençant par imprimer quelques exemplaires en accès libre au CDI. Charles envisage de faire de la communication sur des plateformes de manga pour se faire connaître ; « chaque chose en son temps », précise Pierre, qui espère vraiment en faire son métier un jour.  « Dum spiro, spero » conclue Charles, philosophe.

Bonne chance à cette jeunesse, pleine d’espoir, d’envie et de rêve !

Vous pouvez consulter ci-dessous la couverture et l’une des planches de leur manga.

Un aperçu de Devil Blade !