Mercredi 30 novembre et jeudi 1er décembre, les élèves de 2BPR2 et de TVA se sont rendus au lycée Belin pour visiter le satellite du FRAC (Fonds régional d’art contemporain) installé dans sa cours.
Ce satellite (camion d’exposition mobile) est un dispositif innovant permettant d’aller à la rencontre des publics et d’offrir un accès à l’art contemporain au plus grand nombre.
Dans un premier temps, Maude Marchal, chargée de diffusion, a accueilli les élèves et réfléchi avec eux sur ce qu’était l’art en général, et l’art contemporain en particulier. L’occasion pour nos élèves de montrer qu’ils avaient déjà une belle expérience des musées : tous connaissant le musée de la Résistance de la Citadelle de Besançon, mais certains évoquant aussi le musée du quai Branly ou le Louvre !
La matinée s’est découpée ensuite pour chaque élève (par groupe de 7) en trois ateliers autour du thème de l’exposition intitulée « action / », exploration du geste et du corps en mouvement :
Au cours de la visite, dans la fraîcheur du camion, les élèves ont pu découvrir 8 œuvres de 7 artistes contemporains relevant de domaines variés : photographies, vidéo, installation. Ces œuvres représentent des gestes quotidiens ou fonctionnels en leur donnant une dimension artistique. Les échanges avec Maude Marchal ont donné l’occasion aux élèves d’exprimer leur surprise, leurs interrogations ou leur enthousiasme devant ces œuvres singulières, parfois non dénuées d’humour. William, comme Mounir, ont été particulièrement séduits par Le balai et sa pelle réalisés en bronze par Régis Perray : objets anodins déposés là de manière hyper réaliste, qui désacralisent la notion de chef d’œuvre et surprennnent, en suscitant des échanges entre nous. Benjamin, lui, a préféré le Pentacycle inventé par Vincent Lamouroux et Raphaël Zarka, pour la dimension rigolote et inconfortable de la performance proposée en vidéo (véhicule hybride à 5 roues permettant de parcourir 18 km de rail). Mouna, quant à elle, a apprécié que la présentation soit axée sur les œuvres, mais aussi et surtout sur la démarche des artistes qui les ont produites.
Les élèves sont globalement séduits par le dispositif et soulignent l’importance des médiatrices « qui nous permettent de comprendre et d’interagir ». Aboubakar tient d’ailleurs à les remercier. Benjamin salut l’initiative : « pour qu’on aime, faut le faire, parce qu’on est difficile » dit-il, en soulignant « le fait que ce soit dans un camion, ça nous a plu et on s’est intéressé : c’est pas anodin » ! Le temps a passé très vite ce matin-là pour les élèves qui ont ainsi eu « l’eau à la bouche » (Victorien) pour l’art et la culture, dont on peut se sentir parfois un peu éloignés en Haute-Saône…
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