Lycee Pontarcher

Intervention Cyber-Harcèlement et Cyber-Sexualité


Du jeudi 4 mars au jeudi 25 mars, Monsieur Grandjean (Police Nationale) et Madame Melon (stagiaire en Droit – Master Contentieux) mènent des actions de prévention et d’information sur les questions de cyber-harcèlement et de cyber-sexualité au lycée.

Toutes les classes de seconde et de première bénéficient de ces interventions d’une heure alternant données chiffrées, échanges, petites vidéos explicatives et informations précises sur les façons de réagir en cas de violences rencontrées ou subies sur le net

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Des pratiques numériques non dénuées de risques

En préambule et après sondage auprès des élèves, le constat est dressé : la majeure partie de ces derniers passent entre 6h et 9h sur leurs écrans chaque jour en période de vacances. Cet usage intensif des Smartphones entraîne des phénomènes d’addictions dommageables pour leur équilibre psychologique et leurs facultés cognitives (attention, concentration, réflexion…), notamment dans la pratique des jeux en ligne.

« Sur le net, tout n’est pas net ! »

Au cours de la séance, la prudence est encouragée lors de la diffusion de ses photos et données personnelles tant sur les sites commerciaux que les réseaux sociaux. La gratuité et l’anonymat n’y sont qu’apparents et la vigilance indispensable, comme le démontre de manière percutante la diffusion de la vidéo Data Gueule sur les réseaux sociaux.

Ce moment d’information et de conseil est aussi l’occasion de rappeler un certain nombre de règles et de lois dont le non respect entraine potentiellement des risques et sanctions pénales (téléchargements illégaux, non respect des droits d’auteurs, droit à l’image…).

Enfin, les rouages et composantes du harcèlement sur le net sont décryptés et expliqués par Monsieur Grandjean. Exemples à l’appui, les dommages psychologiques, physiques et moraux pour la victime sont évoqués, de même que les sanctions pénales encourues par le(s) harceleur(s), mais aussi les témoins qui, sans réactions, peuvent être considérés comme complices.

Il est important de briser la loi du silence

Chacun est alors renvoyé à ses responsabilités : diffuser et relayer du contenu sur le net n’est pas anodin, dénoncer n’est pas balancer, mais faire preuve de justice et de citoyenneté. Et, en tant que victime, il ne faut pas succomber au repli et à la honte, mais chercher du soutien et réagir. Pour cela, il est conseillé d’en parler à un adulte (famille, lycée), ou bien de contacter les numéros dédiés ou les services de gendarmerie et de police.

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