Aujourd’hui, lundi 21 novembre 2022 de 9h à 10h au CDI, nous avons accueilli et rencontré Monsieur Gèze, membre de l’organisation non gouvernementale Amnesty International dans le cadre d’un projet d’écriture d’une nouvelle sur les migrants mené dans notre classe de 1ASSP.
Une amnistie consiste en l’effacement d’une condamnation. L’organisation est née en 1961 suite à une forte mobilisation pour la libération d’étudiants portugais, emprisonnés pour avoir trinqué à la liberté sous le régime dictatorial de Salazar. Suite au succès de cette mobilisation est née cette ONG maintenant présente dans plus de 70 pays.
En 1948, la déclaration universelle des droits de l’Homme a été votée par l’ONU (Organisation des Nations Unies) suite aux horreurs commises par le régime nazi (génocide). Elle contient 30 articles de loi dont le premier précise que « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits ». Amnesty International réclame juste aux États de respecter les textes de loi nationaux et internationaux.
Toute arrivée de migrant dans l’Union Européenne est régie par le règlement de Dublin : le pays où arrive le migrant doit gérer la demande d’asile. Mais cette règle est souvent contournée. La question des migrations va pourtant s’accentuer à cause du réchauffement climatique, comme l’annonce la COP 27.
Il est intéressant pour nous de rencontrer Monsieur Gèze car il a pu nous expliquer ce qu’est Amnesty International et le concept du concours d’écriture que cette ONG organise et auquel nous allons participer avec notre enseignante de Français et d’Histoire géographie, Madame Gèze.
Parmi les thèmes possibles, nous avons choisi celui-ci : « Imaginez l’histoire de personnes qui arrivent aux frontières d’un pays pour se réfugier et qui sont confrontées à un refus ou à un traitement différent du fait de leur origine, de leur couleur de peau, de leur religion, de leur orientation sexuelle, de leur situation familiale, de leur profession… Votre nouvelle pourra relater l’histoire d’une personne ou d’un groupe de personnes, du point de vue du demandeur, de l’autorité à la frontière, d’un témoin, d’un militant associatif, d’un journaliste… Elle devra mettre en lumière le côté inadmissible et dramatique de la discrimination dans l’accueil des réfugiés ».
Nous avons décidé d’écrire l’histoire d’une jeune fille qui arrive d’Afghanistan à nos frontières pour se réfugier et qui se trouve confrontée à un refus d’accueil.
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